Kohaku Shinkaigyo

Age : 29 ans.
Village : Sunagakure no Satô.
Grade&rang : Rang S, Kazekage.
Surnom : Godaime Kazekage.

Il serait bien prétentieux de prétendre comprendre ou même comprendre Kohaku. Son calme, à la limite de la placidité, est un avantage certain pour son poste. Bien que cela en énerve plus d'un, Kohaku est, malgré son jeune age, totalement apte à porter et assumer son grade.
Généreux, il a tout de suite fait preuve de bonté en répartissant l'argent récemment accumulé dans l'amélioration du village. Il n'est d'ailleurs pas rare de le voir marcher paisiblement dans les rues. Paisible, oui. C'est ce qui semble le mieux lui convenir. Pour tout dire, personne ne l'a jamais vu s'énerver, ni même un soupçon d'agacement se dessiner sur son visage de marbre.
Étonnant non ? Kohaku est l'image parfaite du self contrôle.
Malgré cela, il semblerait que tout le monde ne lui accorde pas sa confiance. Si bien des gens le saluent et le côtoient, quelques uns paraissent encore perplexe. Et ça, ça le perturbe. Lui qui tente tant bien que mal de devenir un exemple, de redorer le blason des Kazekage, savoir qu'il n'a pas les faveurs du peuple entier est une chose qui le tracasse. Perfectionniste, me direz vous. Et vous n'aurez pas tort. Bon tacticien, il aime que tout soit parfait. Il n'a pas vraiment le choix, il faut dire. La moindre faute peut valoir beaucoup, dans cette situation. Je pourrais même aller jusqu'à dire qu'il est assez sur de lui puisqu'il ne semble éprouver ni doutes, ni remords. C'est là un fait qui s'accorde assez bien avec sa minutie, d'ailleurs.
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Kohaku a néanmoins un petit coté calculateur, manipulateur. Il ne s'en vante pas, bien entendu, mais son petit coté hypocrite à mis la puce à l'oreille de ses conseillers. Ses sourires et ses douceurs ne seraient-elles pas un fait semblant pour obtenir l'amour de Suna ? C'est une question à laquelle il est probablement le seul à pouvoir répondre.
Etant Kazekage, il n'est pas rare de le voir depuis peu accompagné d'un ou de deux émissaires de Kiri. Seulement, si l'on se penche sur sa relations avec l'un d'entre eux, on pourra pet être apercevoir un des seuls moments de faiblesse de Godaime. Oui, il semblerait que l'un de ces ambassadeurs ait le don de taper sur les nerfs du pauvre Kazekage qu'il est et, bien qu'il fait de son mieux pour paraître aussi calme qu'accoutumée, il en vient souvent à froncer les sourcils face à cet énergumène.

La pluie. Voilà qui n'arrange rien. Le destin semble prendre plaisir à jouer de toi, dernièrement. Tu ne trouves pas ? Les peines que tu endures, les risques que tu prends...
A ta place, je serais bien instable. Et pourtant, tu restes là, droit comme un piquet, l'air sévère. Ton maitre fait les cents pas. A ta gauche, ton frère d'arme, Shuchoï. Bientôt trois ans que tu le côtoies. Il faut dire que vos capacités sont décuplés, ensemble.  
Ca y est, il se retourne. Enfin. Son signe de main est très clair, il est tant de passer à l'action. Tu vois déjà ton comparse bondir de son perchoir et tu meurs d'envie de le suivre, ça se voit. Pourtant, quelque chose te retient. Le stress, le doute ? Non, une main, celle de ton chef d'équipe.


« Prouves moi que je peux te faire confiance. »


Étrange. Après tout ce temps, il douterait toujours de toi ? Beaucoup trop méfiant, ce n'est pas bon.


« Voyons, Sensei. Vous savez très bien que je tuerais pour l'honneur de ma patrie. »


Quoi ? Tu n'as pas à te sentir mal à l'aise, tu n'as fais que dire la vérité.

Sa main te lâche ; tes pieds te propulsent de ta branche. C'est l'heure. Un sourire éclaire ton visage en même temps que les lueurs des lanternes du village. Le Pays de la Mer. Traverser ses rues a quelque chose d'apaisant, non ? Le bruit de l'eau qui se jette sur les rives, les oiseaux qui planent au dessus de vos têtes, l'odeur de poisson grillé au barbecue du coin.. Cela te rendrait presque rêveur. Ta course se stoppe. Encore un peu et tu rentrais dans ce pauvre homme. Quelle idée de se promener en pleine nuit, en même temps ! Est-il idiot ? Tu le regardes, il te regarde. Ses yeux te transpercent, littéralement. Ce visage, ces rides, ces pupilles, ce nez... Tu souris. Grotesque, comme situation.
Ton doigt se pose sur tes lèvres, ricaneuses, tandis que sa bouche reste béante, sous le choc.
Tu ne prendras pas le temps de lui raconter ta vie, tu as mieux à faire. Il te regarde partir sans un mot, tu l'as perturbé. Félicitations, Kohaku. Voilà que tu déranges les vieillards.

Shuchoï te fait signe, tu es à la traîne. Vraiment, quel partenaire tu fais ? Tu ne vois pas que tu le ralentis ? Tu y mets vraiment de la mauvaise volonté.

Son doigt t'indique une maison. Ou plutôt une véritable villa. Alors c'est là.. Utilisent-ils vraiment autant de pièces ? Pourquoi avoir fabriqué quelque chose d'aussi grand ?
Ses yeux te transpercent. Décidément. Tu acquiesce et déjà, le sang coule. Une main entaillée par ton kunai, tu fais tes mudras dans un calme angoissant.  Ton invocation se chargera d'évaluer les dangers et de chercher la cible. Tu lui fais confiance. Sans un bruit, elle te quitte et se lance dans l'escalade du mur principal. Vous, bons petits Shinobis, vous vous engagerez par le mur Ouest, plus sur d'après vos dernières informations.

Tu n'es pas stressé et pourtant, tes mains sont moites. As-tu hésité, douté de ton devoir ? Non. Tu as toujours été convaincu que c'était la seule et unique solution. Servir ta patrie, telle était ta mission. Tu n'as pas d'amis, Kohaku. Tout peut se dresser à tout moment contre toi alors sois prêt. Ce jour là ne sera pas le seul ou tu feras couler le sang d'un innocent. Il n'est que le premier d'une longue liste.

Pseudo : Ci'an.
Age : 19 ans.
Opinion : Qu'il est beaaaaau !
DC : Hum.
Avatar: Hachiya Saburou - RNR
Votre plat préféré : Validé par Shinobi