Le souffle court, Kane Kurai s’installa sur l'un des bancs de fer sombre et rouillé de la ville. Ses doigts allèrent chercher de l'air, touchant doucement sa poitrine et remontant sur sa gorge.

Elle ferma les yeux, redressant le menton vers les cieux. La toile était magnifique. D'un bleu marine velouté semé d'étoile brillante. Elle eut un sourire, puis un soupire, restant là quelques instant pour admiré le spectacle. Lorsque soudain, apparaissant dans un nuage de fumé grisâtre, un homme masqué apparut accroupi derrière elle.
- «  Kane Kurai ?
- Mmm Fit elle alors
- Nous ne sommes plus très loin, est ce que vous allez bien ?
Un ANBU qui s'inquiétait de la santé de quelqu'un ? C'était presque nouveau pour la jeune femme tout juste sortit de prison. Elle poussa un petit gloussement délicat, répondant à l'homme masqué
- Je vais vous enfermer 6 ans dans une pièce de 4 m², après on verra si vous ne prendrez pas votre temps pour observer le ciel étoilé de votre première nuit dehors. »
Il ne répondit pas, disparaissant simplement dans un nouveau nuage de fumé. Il n'y avait évidement pas que pour se magnifique spectacle céleste que Kane s'était assise sur ce banc froid. Il y avait aussi de la fatigue dans ses gestes. Elle était resté trop longtemps dans sa sombre cellule à explorer le fond de son âme et à chercher des tortures à s'infliger qu'elle en avait oublié de distraites ses muscles. La malnutrition pesait lourdement sur ses membres comprimé par la maigreur et la faim.

Mais, elle se redressa. Fiers d'être libre, fiers d'être femme, fiers d'être encore en vie. Il n'y avait maintenant plus beaucoup de chose qui la maintenait debout mais la fierté en faisait partie.


Après quelques minutes de marche, Kane se trouva bien vite dans le lieu de rendez vous des Anbu de Konoha. Elle avait en face d'elle une créature gémissante enchaîné par de fin fil de fer à un arbre. Proie facile pour les ANBU de Konoha. Mais .. Mais se spectacle était quelque peu trop sanguinolent, théâtrale pour un travail de Konoha. Peut être que Kiri y avait mit du sien, après tout, d'après ce qu'elle avait comprit à sa sortie, les Ninja de Kiri vagabondaient un peu partout sur les terres du feu et les Kirijins renforçaient l'armé de Konoha.
Kane se demanda un instant si derrière tous ses masques blanc il y avait bien un bandeau gravé d'une feuille. Cette pensée la fit frémir un instant, mais ses ordres venaient de plus haut et les Anbu ne devaient que surveiller le bon déroulement des opérations. Après tout, Kane était une ex détenue, qui dit qu'elle ne se défoulerait pas sur le pauvre homme en le tuant pour mettre une épine en plus sous les pieds grassouillet et fragile de Konoha ? Mais la Belle n'était pas ce genre de personne, et elle savait qu'elle n'avait plus le droit à l'erreur si elle voulait rester dehors.

Alors elle s'approcha, faisant un pas dans l'herbe humide, retirant lentement ses sandales et parcourant l'herbe humide pour se retrouvait toute proche de son objectif.
- «  Détachez moi … S'il vous plaid ! Je suis un Ninja de Konoha !!
- Mmmm …
Fit elle en s'accroupissant devant lui. La longue chevelure noir de la dame touchait le sol, caressant avec délicatesse le sol de feuillage.
- Quel est ton nom ?
- Shiro ! Détache moi !
- Mmm je t'ai demandé ton vrai nom ..
- Hein ?
D'un geste précis, la dame arracha un Kunai du sol, enfonçant ce dernier dans la cuisse mole de son interlocuteur qui hurla sous la surprise et la douleur.
- AHH !! Salle Garce !!
- Waou ! Que de vulgarité ! Tu sais .. Ici, ce n'est pas vraiment un lieu propice à ce genre de conversation.
Lentement, machinalement, elle titilla du bout des ongles le Kunai qui vibrait dans la cuisse sanguinolente du Ninja. Il poussa un gémissement.
- Dans le département des informations, commença t elle, le regard de coté vers une direction incertaine, le jolie nom pour le département de torture, insista t elle ensuite, il y a des objets bien plus aiguisé et pointu.
D'un mouvement lent, elle plongea son doigts dans le disque qui ornait le dessus du Kunai, faisant vibrer plus fort ce derniers dans la chair, faisant gémir plus fort l'homme ligoté.
- On a des joujoux à introduire partout. Même dans des endroits de ton anatomie que tu crois inviolable. » Lui confia Kane


De loin, on ne pouvait voir qu'une femme penché sur un homme gémissant de douleur, plus elle parlait, plus ce derniers criait. Et plus le ton de cette femme se faisait doux, presque chantonnant.
Dans les arbres, un jeune Anbu demanda a un autre :
- « Qu'est ce qu'elle fabrique ?
- Je ne sais pas … Lui répondit l'autre, plus informé cependant, il continua : Mais il parait qu'elle a fait partit des meilleurs de son département, alors ne la sous estime pas.
- C'est une criminelle !
- La vie n'est pas aussi simple que ça le Jeune. Apprend à mettre tes préjugés dans ta poche et à définir tes priorités. Lui dit un troisième Anbu au masque de loup.
- Oui patron. Murmura une dernière fois l'Anbu au masque de chat.
Le silence se fit à nouveau dans les arbres. Pas un bruissement de feuilles, seul le vent qui frôlait avec allégresse les arbres du village et qui apportait aux oreilles des Gardien la voix enjôleuse de la criminelle ainsi que de sa proie.

- « Alors … Je t'y emmènerais bien. Tu comprend … Pour moi n'avoir qu'un Kunai pour jouer après tout ce temps en prison, ça n'a rien de très amusant …
L’œil avide et douloureux du Shinobi ligoté se posa sur son interlocutrice. Il serra les dents, tentant de bouger, vainement, ne faisant que faire saigner ses membres un peux plus.
- Je te repose la question. Quel es ton nom ?
- … Akihide... Fit il alors dans un souffle
- Ah ! C'est très jolie comme nom ! Cela signifie Brillant et Talentueux non ?  C'est mignon … fit elle avec un sourire en coin.
Un regard doux, et son autre main vint caresser le joue froide du condamné.
- Mais … Ce n'est pas la seul chose que je veux savoir … »
Déclara t elle enfin, tournant lentement la lame du Kunai dans la cuisse de l'homme.[/color]

- « Libère moi! Libère moi! Hurla alors la proie à l'adresse de son éventuel protecteur.
La jeune femme eut un petit rire doux. Elle caressa du bout des doigts sa gorge nue, souriant encore avec chaleur à l’homme meurtrie devant elle.
-Je savais bien qu’on oublier de me donner un truc ce matin.  
Lentement, elle se tourna vers la voix juvénile qu'elle venait d'entendre. Son regard bleu trop clair, presque blanc se posa sur son interlocuteur. Elle le dévisagea un instant et vit en lui un jeune garçon. Pas assez mur pour partir à la guerre au frontière, mais bien assez, selon elle, pour comprendre ce qu'elle faisait/
- Bonsoir, tout d'abord, il n'est pas un ninja de Konoha. Moi si. Enfin … Un ninja officiel j'en sais rien, mais je doit en être proche...
Embrouillé dans la « nom » qu'elle pouvait portait, la jeune – plus si jeune il fallait l'avouer- n'était plus sur d'être une ninja de Konoha. Elle venait de sortir de prison, mais on lui avait aussi confier une mission … Mais pas de Bandeau. Alors … Qu'était elle ?
- Et puis tu sais, se sera stupide pour l’ennemie de torturé un homme en plein cœur de Konoha, juste à coté du cartier Uchiha grouillant de Sharingan...
Cela faisait presque 6 ans que Kane n'avait pas mit un pied dehors, sous le ciel étoilé. Et, à la prison de Konoha aucune information ne filtré à travers ses murs de pierre brute et ses barreaux de fer rouillés et usés. Alors … Les derniers nouvelle qu'elle avait eut du village ne daté quelque peu. Sauf peut être les toutes récentes, en lien avec les Kirijins, elle n'était pas au courant de plus.
- Gamin ! Libère moi ! Elle est complètement folle !
La femme a la trop longue chevelure corbeau poussa un gloussement, elle murmura ensuite dans un souffle parfaitement audible.
- C'est vrai... Mais … Tu l'es encore plus d'avoir tenté de pénétrer le village.
D'un geste vif et rapide, elle arracha l'arme de la cuisse du blesser, ligoté a son arbre par de fin fil de fer. Kane Kurai se redressa, tournant le buste et le corps vers l'enfant qui ne devait plus en être un maintenant et se mordit la lèvre.
- Oups … Fit elle alors en le regardant. Rentre chez toi. Tous les shinobi ne sont pas capable de regarder ce genre d'interrogatoire.
Elle observa le jeune garçon bien en face. Sans pouvoir le considéré comme un enfant ou comme un homme. Ne pouvant voir en lui qu'un ninja près a tuer ou a se faire tuer pour son village. Le bandeau de Konoha réduisait à cela tout être vivant. Des outils, rien de plus, entre les mains de politiciens pas particulièrement honnête. Avec un dernier soupire, la dame en noir attrapa a sa ceinture un parchemin roulé et maintenant souillé de sang qu'elle tendit au petit Shinobi
- Mais si tu veux des preuves. J'ai la permission de tuer … »
A nouveau, elle se mordit la lèvre. Non pas excité de pouvoir tuer, mais plutôt enjoué d'être dehors et de pouvoir converser avec quelqu'un, même une si horrible conversation que celle ci.

   
   
   
   

       
   

       

- « Les Uchiha sont mort ?!
La surprise put se lire sur le visage de la femme en noir. Elle pensa presque aussitôt aux femmes et hommes qu'elle avait connu dans ses quartiers, avec qui elle avait fait quelques missions . Qu'elle avait apprécier. Tous mort. Et seulement deux survivants. Deux pauvre survivant du clan semblait il le plus puissant de Konoha. Comment cela se pouvait il ? Comment un clan entier pouvait il s'éteindre ou presque sans que Konoha n'en fasse rien ? Avait il au moins fait quelque chose ?
Incertaine, Kane dut se rabattre sur se qu'elle savait : sa mission actuel. Elle poserait des questions plus tard. Plus tard, elle saurait se qui se passe dans Konoha. Et surtout pourquoi. Pourquoi était il tous mort ?
Elle reposa donc les yeux sur le garçon d'un age incertain, soupira, elle lui répondit.
- Oui, cela ne fait pas très longtemps que je l'ai entre les mains. Et puis, je suis une femme, alors sa pauvre fierté masculine le pousse à résister plus fort. Pas plus longtemps pourtant. Mais en général lorsqu'il craque, il le fait bien mieux que si c'était un homme qui le questionne.
Elle lui fit signe d'approcher. Après tout, il avait fait son choix. Et si il se sentait assez mure pour la suite de l’interrogatoire ce n'était certainement pas à Kane d'en dire ou d'en croire le contraire.
Donc, elle s'accroupit devant l'espion,  jouant encore de son air enjôleur – psychopathe surtout.- pour regarder sa proie.
- Alors … Où est ce que j'en été. Ah ! Oui ! Il fallait que je te pose une question simple, pour que tu me répond simplement. Mais avant, il fallait aussi que je te montre à peu près jusqu’où je peux aller pour te faire avouer... Je parlais de truc pointu je crois. Il m'est arrivé de voir un collègue trancher les .. Bijoux d'un homme. Je ne suis pas sur d'en voir l'utilité. La personne meurt vite après, c'est pas facile arrêté comme hémorragie. »
Le but de kane n'était pas la torture, mais l'information par tout les moyens. Bonne élève, la dame avait apprit des meilleurs de Konoha. Elle avait apprit différente techniques à adapté selon sa proie, et surtout, qu'il fallait maintenir jusqu'au bout. Cela consisté surtout à jouer un rôle, parfois tendre, parfois moins. Il lui était même arrivé de jouer le rôle d'un autre condamné. Cette fois là avait été plutôt intéressante pour le village, cela lui avait prit plusieurs semaine mais la réaction avait été intéressante. L'homme qui ne voulait pas parler sous la torture ou l'illusion avait finit par révéler ses secrets. Simplement, gentiment. Un à un.

Mais cela est une autre histoire. Cette fois, Kane était limité dans les rôles qu'elle pouvait avoir. Elle ne pouvait jouer que l'imparfaite caricature du psychotique sanguinaire. Qui ce contre fou des lois et des sécurités.
- « J'étais en prison les 6 derniers années. Je ne suis sortit que ce matin ! Dit elle alors en regardant le ciel et les alentours. »
Pour jouer un rôle, il fallait aussi que celui ci nous appartienne complètement. Donner des vérités, faire croire à l'autre que notre vissage le plus vrai et aussi celui qui murmure doucement des gentillesses.  Kane était devenu habile dans le double jeu. Elle voulait lui faire pensé qu'elle était prête à n'importe quel sacrifice. Un doigts, une main... Une intimité. Rien ne la dégoûté, du moins, pas d’apparence. Car comme beaucoup de tortionnaire, elle avait ses limites et il y avait évidement des choses qu'elle refusait de faire.

Le Département des Informations. Quelle belle fable. Ne regroupant que des shinobis expérimente et au sang froid démesuré. Des ninjas détestaient souvent, pour leurs interrogatoires parfois musclé. Mais lorsqu'un crime était commis à Konoha, il ne suffisait parfois que de leurs simples présences pour faire cracher le morceau au plus faible.
- « Je ne sais pas si … - elle pose les yeux sur Akihide, la proie- si tu sais ce que ça fait d'être en prison. Je doute que ce soit si doux pour toi. Après tout, un espion, soit on le tue, soit on le renvoi brisé chez lui. J'aime bien les deux.
Kane pouvait voir luire sur le front du Shinobi espion des gouttes de sueur qui perlait de son front et de ses tempes. Il ne faisait pas si chaud, mais sans doute commençait il a être anxieux, a stresser. Elle qui invité un « enfant » à se joindre à elle pour un interrogatoire. Elle ne semblait avoir peur de rien sous ses airs fragiles. Elle était ...Folle !
- Mais qu'est ce que tu veux savoir ? S'écria t il enfin, exaspéré par la situation, désirant sans doute rebondir pour donner plus de véracité à son histoire ici, à son état de Shinobi de Konoha.
- Et bien … Pour commencer ton village, qu'elle est il ? Qui t'as demander de venir ici ? »

Alors que la proie bavait comme un chiot sur le téton de sa mère, Kane lui arracha l'effigie de Konoha qui trônait sur sa gorge. Elle se redressa, dégageant ses cheveux de son et de son cou pour attacher son précieux cadeau à sa gorge.
- « Mouais ... C'était un peu trop facile.
Dans un sombre nuage de fumé, Trois Anbu vinrent à eux, le premier tendit une bourse à la femme tandis que les deux autres prirent le détenue pour l'emmener on ne sait ou. Peut être l’exécuter discrètement quelque part et le mettre dans la fausse au inconnue. Peut être.
- Bon travail Kurai-san.
Kane eut un fin sourire. Lorsqu'elle se redressa, sa posture et son visage n'exprimait plus la même folie. Le jeu était finit, il fallait maintenant qu'elle revienne à elle et surtout : qu'elle raccompagne l'autre Shinobi chez lui. Après tout …. Kane n'était pas dupe ! Avoir des informations aussi facilement … Ça tenait presque du miracle ! Et se regard égard, sa voix monotone. Cela allait au lavage de cerveau et Kane n'aurait certainement pas pu aller jusque là en si peu de temps. C'était impossible.
Alors, elle mit ses longs doigts blancs dans la bourse que lui avait donner l'Anbu et lorsqu'il disparut, Kane offrit la moitié de ses gains à l'autre Shinobi.
- Tiens. Voila ta part. Je crois que tu l'a mérité. Je ne sais pas se que tu as fait. A la limite, je m'en moque, ça ne me regarde pas. Mais merci de m'avoir fait gagner beaucoup de temps. »
Toujours un fin sourire sur les lèvres, elle lui lança le reste de la bourse et l'invita à la suivre d'un signe de tête.

Avec un soupire satisfait, Kane Kurai regardait le ciel de Konoha, toujours aussi beau. Toujours aussi brillant.
- « Excuse moi pour cette scène.
Finit elle par dire à l'adresse du l'enfant qui n'en était plus un.
- Je ne suis pas aussi … Psychotique en règle général. Mais pour … Pour avoir se que l'on veux il faut parfois jouer un rôle.
Ça voix tendait moins sur les aigus, elle semblait plus claire et plus calme. Monotone presque et sans plus une seul once de cette délicieuse séduction. Morbide séduction.
- Allez pendant que je te raccompagne, dit moi un peu … Qu'est ce qui c'est passé chez les Uchiha ?
Elle posa ses yeux bleu sur le garçon, le regardant droit dans ses iris sombre. Elle pouvait voir un vent léger soulever les quelques mèches courtes qu'il portait sur le front.

Si elle avait eut un fils, elle aurait aimé qu'il soit aussi sage que celui ci. Et bien que sa ne soit absolument pas une heure pour un enfant ça l'était sans aucun doute pour un ninja. Et avant d'être enfant, avant d'être femme ou d'être mère, on est avant tout un soldat de Konoha. Un shinobi prêt à tuer. C'est ce qu'elle avait oublier. Quelques semaines seulement. Lorsqu'elle avait déserté pour retrouver son frère et son marie. Mais peut importé maintenant. Elle était libre. Libre de faire se qu'elle voulait. Enfin … Libre mais restreinte à l'enceinte de Konoha. Sans ordre, elle avait l'interdiction formel de franchir les murs de bois du village.

Mais après tout, il fallait bien qu'elle assume ses actes jusqu'au bout.
- « Qui est encore en vie ? »
Demanda t elle alors, espérant secrètement que parmi les deux qui restaient il y est des gens qu'elle connaisse.
- Ils doivent être sous haute protection non ? Les pauvres … »
Une haute protection, c'était comme être en prison. En un peu plus confortable et lumineux.

 
 
 
 

   
 

       

Alors … Le Clan Uchiha avait été décimé. Et par l'un des leurs en plus. Itachi Uchiha ? Sans doute le meilleur d'entre eux mais … L'était il au point de pouvoir tuer tout les membres du clan en une nuit et sans même que Konoha ne s'en rende compte. Comment cela se pouvait il ?
Un doute s'imissa dans son esprit. Dans le monde Shinobi, rien n'est simple et elle était la première à savoir que les manœuvre d'un village pouvait être vils et cruel. Que c'était il donc passé cette nuit là ? Itachi lui avait pourtant toujours parut sain d'esprit ! Certes il était très jeune lorsqu'elle l'avait connu mais .. Il était la personne qui lui avait fait pensé que si l'on est un Shinobi, on n'est plus un enfant. Et même si elle ne lui avait quasiment jamais parler, elle avait une grande estime pour lui. Comme sans doute beaucoup de ninja au village.
Pourquoi ?

L'air soucieuse, Kane ne parla pas pendant plusieurs minutes. Son esprit, certes fatiguait, tenter de comprendre un raisonnement étrange. Et plus se dernier travailler et plus ses théorie lui semblait loufoque mais … Aucune ne lui sembla impossible. Comment savoir la vérité ?

Lorsque le Shinobi parla de nouveau, Kane ne l'écouta que d'une oreille. Il semblait comprendre se que c'était que d'être surveillé en permanence et, comme il lui avait paru au premier abord : il était bien plus mature que bon nombre de personne de son âge. Elle chassa donc l'histoire des Uchiha de son esprit pour se concentrer sur le jeune homme – si elle pouvait le nommer ainsi- et écouta ses termes et déchiffra ses expressions. Vieille habitude d’interrogatrice sans doute. Elle eut un sourire fin a sa première question et écouta sa deuxième.
- «  Et bien … Commençons déjà par mon nom : Je suis Kane Kurai. Il y a 6 ans j'ai voulu retrouver ma famille, qui n'était pas rentrer de mission contre l'avis de Konoha. Je suis partie en blessant grièvement quelques shinobis du village. Mais je suis arrivé trop tard et les chasseurs de déserteurs m'ont retrouvé et ramené ici. Fin de l'histoire. »
Un dernier petit sourire se dessina sur son visage. Elle voulait sans doute masquer un certain embarra, une gène face à l'échec qu'elle avait subit. Elle avait échouer à retrouver ses proches. Et échouer dans sa fuite.

Bientôt, des lumières et quelques maisons se dessinèrent sur la toile velouté de la nuit. La jeune femme s’étira, faisant craqué quelque un des os de son dos dans un soupire satisfait.
- «  Et bien je crois que l'on est pas très loin de chez toi.
Ses yeux bleu fixé une jeune femme d'un age incertain, attendant à la porte de chez elle. Le regard effrayait, sans doute l’attitude d'une mère attendant le retours incertain de son petit garçon. Le cœur de Kane se serra un instant. Quel age aurait son enfant si elle n'avait pas fait une fausse couche ? 6 ans ? Elle n'aurait peut être pas été en prison si elle l'avait eut … Peut être …
Quoi qu'il en soit, lorsque Kane approcha de la demeure du garçon, elle inclina la tête devant la dame, cherchant des yeux la boite au lettre avec le nom du garçon – qu'il ne lui avait pas encore donné -
- Bonjour Kirigaya-san, je vous ramène votre enfant. »
Avec un sourire doux, la jeune femme a la trop longue chevelure noir redressa le buste et salua une dernière fois le shinobi, prête à partir.

 
 
 
 

  
 

       

Une douche … L'invitation fut reçu. Un instant, Kane pensa la refuser. Un instant seulement car, il était vrai qu'elle n'avait guerre d'endroit ou dormir cette nuit – mise a par son vieil ami, mais, cela la mettait encore plus mal a l'aise que de dormir chez des inconnues …
Alors, elle se demanda si il était décent d'accepter ce genre de proposition. Après tout, elle n'agissait peut être qu'en pure politesse. Dilemme … Kane avait envie de douche après tout ce temps passer sans voir un seul pommeau de douche …
La Kinoishi se mordit la lèvre inférieur et posa les yeux sur la dame qui ne sembla n'avoir nul arrière pensé. Alors, Kane céda :
- « D'accord ... Merci … »
Cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas été reconnaissante de quoi que se soit. Mais aujourd'hui elle avait eut a dire une bonne dose de merci, tous aussi sincère les un que les autres. Le premier a son médecin, le deuxième a son ami. Le dernier ici. C'était presque trop pour elle, qui n'en avait susurré aucun en 6 ans.

Alors on la fit entrer. Et Kane put découvrir une demeure tout se qu'il y a de plus classique et normal. La mère de Kirito lui fit faire le tour de la maison. Lui montrant les lieux stratégique : Salle de bain, toilette, cuisine, chambre d'ami – là où on l'invité a dormir donc-.
Lorsque la Dame la laissa seul dans une petite pièce confortable, Kane ne pu s’empêcher de penser à se qu'elle avait perdu. Et a ses année d’isolement. A se soudain trop plein d'émotion et surtout à a se sentiment d'étouffé dans une pièce pourtant lumineuse. Kane se redressa, bouleversait par elle ne savait quel sentiment qu'elle ne pouvait gérer pour le moment.
Ouvrant la porte grinçante, elle s’éclipsa donc dans la salle de bain qu'elle ferma a clé. Elle ouvrit la fenêtre, respirant l'air nocturne puis observa autours d'elle. Une douche. C'était se qu'elle avait envie pour le moment. Elle voulait se laver, se laver de ses péché et de ses sentiments. Elle voulait passer à autre chose, a une nouvelle vie. Elle voulait avancer, évoluer.

Et pour le moment, se laver était une première bonne chose a faire.
Se devêtissant donc rapidement, la Kinoishi entra dans la douche et fit couler l'eau sur son corps meurtrie par l'emprisonnement. D'abord froide, Kane ne bougea pourtant pas. Puis, l'eau se fit lentement plus chaude pour enfin être a une température qu'elle trouva correcte. L'eau dégoulinait sur son corps trop creux. Ses cicatrices luisaient sous la lumière tamisé, et elle caressa du bout des doigts la longue cicatrice sur son abdomen symbole d'un passé qui restera a jamais gravé dans sa peau, dans son être. Elle n'avait que 27 ans, et elle savait pourtant déjà que le clan Kurai n'aurai jamais de descendant. Son frère était mort, et elle même ne pouvait plus créer la vie. Elle n'aurait pas la chance de fonder une famille. Et de toute façon, elle ne s'en sentait pas le courage. Posant les doigts sur la paroi de verre humide devant elle, la jeune femme regarda la condensation se former sous son souffle. Et elle pu enfin lâcher prise. Elle put enfin s’extérioriser, laisser couler les larmes qu'elle avait retenu 6 longues années et qu'elle n'avait pas encore finit d’évacuer. Elle pu pleurer sa chute mais surtout sa perte.


Un moment qui lui sembla long, puis enfin, elle sortit. Pas plus forte, pas plus déterminé, mais en tout cas propres. Lorsqu'elle entra dans la petite cuisine, se fut les yeux quelque peu rougie par les larmes. Bien sur, si on le lui demandé, se sera sans doute le shampoing qui lui avait piqué les yeux. Mais qu'importe, elle s'approcha de la petite famille, sans constater de présence masculine disons … Viril – un père, entre autre- ni dans la salle de bain, ni dans la maison, Kane comprit qu'il ne fallait pas poser de question la dessus.
- « Merci encore et ... Excusez moi, je ne sais pas si il y a encore de l'eau chaude.
Fit elle avec un fin sourire gêné. Elle s'approcha de la table et s'y assise dans un coin proche, le plus qu'on le pouvait, de la fenêtre.
Kane semblait encore anxieuse d'être dans une pièce close, et même si la lumière et les êtres vivant la détendait un peu, elle ne pouvait s’empêcher de se sentir oppresser.

Douche froide ? L'humour fit doucement rire la Kinoishi. Sous ses airs de femme fatal, il n'y avait plus qu'un amas de chair fragile. Et il lui faudrait sans doute un peu de temps pour s'habituer de nouveau a la vie en communauté et surtout à Konoha. A sa lumière, à la chaleur de ses habitants. Kane Kurai n'avait pas eut pour habitude de fréquenté des civils, elle était née parmi des ninjas, alors, il lui avait semblait naturel de ne fréquenter que des soldats. Sans doute qu'il était moins étrange de voir une belle et jolie maison. Propre, chaleureuse. alors que toute les maisons de Shinobi -ou presque- qu'elle avait vu était en général froide et sans relief. Quelques photos de défunt suspendu au mur. Rien de plus.

Mais, il fallait que ces habitudes changent. Et, être dans une demeure comme celle ci lui semblait agréable. Pas pour toujours certes, mais l’espèce de quelques jours, elle pouvait sans doute se reposer un peu. Juste un peu, sur quelqu'un d'autre. Haruna, la mère de Kirito, la laissa alors se servir. Sans savoir quel quantité son estomac pourrait encaisser, sachant toute fois pertinemment que plus elle mangerait et plus son corps retrouverait vite ses facultés. Ses muscles fins et secs ne l'aideraient sans doute jamais à reprendre le combat et les missions. Il fallait d'abord que son corps reprennent en masse et en muscle. Kane se servit donc une part moyenne. Pas trop grosse, pour ne pas étouffer. Pas trop petite, pour que son corps se réhabitue doucement mais rapidement à la nourriture extérieur.
Lorsqu'elle eut mit ses premières baguette en bouche  - baguette qui furent maladroite tout d'abord, puis mieux prise rapidement, après quelques essais dans l'air- Haruna demanda :
- « Alors ? parle nous un peu de toi ?
Un fin sourire se dessina sur le visage de Kane. La dame voulait savoir se qu'elle avait commis comme crime pour se retrouver là ou elle en était. Elle voulait sans doute savoir en quoi elle avait fauté. Peut être pour pouvoir analyser ses fautes. Pour les exploiter ? Sa dernier pensé fut chassé par la raison. La fatigue aussi peut être. Elle était fatiguait de tout soupçonner comme un ninja. Fatiguer de se demander toujours 'pourquoi'. Alors, Kane se dit simplement qu'elle était peut être juste curieuse et qu'elle ne voulait peut être pas faire vivre – même quelques jours – son fils avec une meurtrière. Kane prit donc le temps de finir se qu'elle avait dans la bouche ? Un plat étrangement succulent à son palais. Elle ne se souvenait plus que la soupe miso était aussi bonne.
- Et bien ..
Fit alors la jeune femme, jetant un œil à Kirito qui, semblait il, n'avait rien dit de clair sur sa situation.
- Je suis une ex détenue. J'y ai passé 6 ans en prison pour désertions et dommage sur ninja de Konoha. J'ai voulu partir pour retrouver deux être chère partie en mission quelques semaines plus tôt. Mon frère et mon marie.
Kane livrait plus d'information, petit à petit, elle se déliait de sa propre histoire. Après ne pas en avoir parlé pendant six années, c'était sans doute cette histoire qui avait montré au médecin qu'elle n'était pas juste folle. Et maintenant elle devait de toute façon s'y faire. Elle aurait toujours une plaque sur le front avec marqué « déserteur ».
- Mais c'était déjà trop tard quand je suis arrivé. Et les chasseurs de Konoha, plutôt efficace dans leurs genres, m'ont retrouvé et ramené.
Elle omis pourtant le détail le plus important et à la fois le plus insignifiant. Elle ne pouvait sans doute pas encore le dire clairement à voix haute. D'un mouvement inconscient, elle plaça une main sur son ventre, caressant du bout des phalanges le tissus souple qu'elle portait. Mais elle n'avait pas envie de parler de ça. Plus tard peut être, lorsqu'elle aurait plus de courage, elle avouerait qu'elle a tout de même tuer un être vivant dans sa fuite...
- Avant cela, j'étais un ninja tout se qu'il y a de plus normal. Toujours à protéger mon pays.
Un sourire fin, se dessina sur ses lèvres et un éclat nostalgique se glissa dans son regard azur. Elle porta un regard vers l’extérieur. Rapide, comme si elle y avait vu quelque chose. Mais rien. Rien que son imagination qui lui jouer des tours. Rien que sa peur du noir qui lui montré encore des ombres, des fantomes. Elle reporta son regard sur son bol et pu ensuite manger encore un peu avant de déclarer ;
- Mais je pense que Konoha à encore besoin de moi. Alors je vais faire en sorte de rééquilibrer mon corps, vous savez, je n'ai pas toujours était si maigre ! »
Dit elle avec un sourire amusé à l'adresse de ses deux interlocuteurs.